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La construction d’infrastructures souterraines, comme les galeries techniques, est une activité cruciale dans le domaine du génie civil. Ces travaux sont souvent complexes et nécessitent une planification minutieuse, des connaissances techniques étendues et une gestion rigoureuse des ressources. Cet article présente un exercice corrigé qui illustre les étapes essentielles dans le métré et l’étude de prix d’une galerie technique enterrée. À travers cet exercice, nous aborderons les différentes phases de travail, ainsi que les éléments constitutifs de la réalisation, tels que le terrassement, le gros œuvre, et la pose des finitions.
Les galeries techniques servent à transporter diverses installations techniques, comme des canalisations et des câbles, entre différents bâtiments ou installations. Le projet de construction d’une galerie technique de 250 mètres de long a été initié pour relier une usine d’incinération d’ordures à un centre de chaufferie. Cette galerie est destinée à acheminer de l’eau chaude, qui est utilisée pour le chauffage des logements dans le quartier environnant. Le choix de construire cette galerie en souterrain permet d’optimiser l’espace, de protéger les installations et d’assurer un accès pratique pour les opérations de maintenance.
L’ordonnancement est une étape clé dans la gestion de tout projet de construction. Il s’agit de planifier l’exécution des différentes phases de manière chronologique afin de respecter le délai imparti et de garantir une utilisation efficace des ressources. Dans notre cas, les phases de travail doivent être réalisées dans un certain ordre :
En respectant cet ordre, on garantit que chaque phase peut être complétée de manière efficace sans retarder les travaux suivants.
L’étude des terrassements est une étape cruciale dans la construction d’une galerie. Cette phase vise à déterminer le volume de terre à excaver et à évaluer les coûts associés. Dans ce projet, le volume de terrassement a été arrêté à 3500 m³. Ce volume peut être influencé par plusieurs facteurs, dont les aspects géotechniques du sol.
Le terrassement ne se limite pas seulement à creuser. Il inclut également le foisonnement, un phénomène qui se produit lorsque la terre excavée prend plus de volume qu’elle n’en avait à l’état compact. Dans ce cas, un coefficient de foisonnement de 1,25 a été appliqué. Par conséquent, pour chaque mètre cube de terre excavée, on obtiendra un volume de terre foisonnée supérieur, à savoir 4375 m³. Ce volume doit être pris en compte lors du plan d’évacuation des terres.
Un autre aspect important des terrassements est l’organisation logistique. Dans notre projet, la pelle hydraulique est utilisée pour l’excavation, assistée par trois camions destinés à transporter la terre excavée. Cela permet d’optimiser le rendement de l’excavation et d’assurer un flux continu de travail, point essentiel pour respecter les délais impartis.
Après les terrassements, la phase de gros œuvre débute. Le métré pour le gros œuvre inclut le calcul des volumes de béton nécessaires ainsi que les surfaces à coffrer. Dans ce projet, nous devons estimer le volume de béton pour le radier, les parois et la dalle de couverture.
La phase de gros œuvre est un moment où les compétences en matière de calcul et de mesure sont mises à l’épreuve. Les dimensions exactes de la galerie déterminent les volumes de béton nécessaires pour chaque élément de la structure. Les surfaces de coffrages à réaliser doivent également être évaluées, car la quantité de matériel nécessaire et le temps de travail dépendent de ces mesures. Les poids d’armatures sont calculés sur la base d’un ratio standard afin de fournir une estimation réaliste.
Ce travail de métré est fondamental pour la préparation des devis et la planification des ressources humaines et matériels nécessaires.
Le budget d’heures représente le nombre d’heures de travail estimées pour chaque phase de construction. Cela se base sur les temps unitaires préalablement définis pour chaque type de travail. Par exemple, le temps d’exécution pour le béton de propreté est établi et utilisé pour calculer le budget d’heures total. De même, la durée de chaque phase est établie pour permettre une planification efficace.
La détermination de l’effectif nécessaire est également cruciale. Pour notre projet, si le budget total d’heures pour réaliser la galerie est connu, il est possible d’estimer combien d’ouvriers seront nécessaires pour respecter le délai de construction de 92 jours. Par exemple, en répartissant le budget d’heures sur la durée totale, on peut déterminer quel sera l’effectif pour chaque phase, en tenant compte des hommes disponibles et de leur spécialisation.
L’analyse des temps unitaires permet d’évaluer la productivité des équipes de travail. Pour chaque type de tâche, un temps unitaire doit être défini afin de déterminer la quantité de travail qui peut être réalisée en une journée. Ces temps unitaires varient selon la complexité des travaux et l’expérience des équipes. Le calcul du temps unitaire global pour réaliser 1 mètre linéaire de galerie, par exemple, inclut les contributions de toutes les phases du projet.
Cette étude est cruciale pour établir la cadence journalière de production. Elle aide non seulement à évaluer la faisabilité du projet dans le délai imparti mais également à identifier des opportunités d’amélioration en termes de méthodes de travail.
Le planning des travaux est un document vivant qui nécessite d’être mis à jour régulièrement. Il doit refléter l’avancement réel des travaux tout en permettant une anticipation des différentes phases. Pour notre projet de galerie, chaque phase a une durée spécifique, et le planning doit tenir compte de la simultanéité de certaines opérations.
La réalisation d’une courbe de main-d’œuvre est souvent utilisée pour visualiser la répartition des heures de travail dans le temps. Cela permet de s’assurer que les ressources humaines sont utilisées de manière adéquate tout au long du projet.
En tenant compte des différentes phases proposées, le planning de l’ensemble des travaux peut être tracé, offrant une vue d’ensemble sur la progression des différents types de travaux.
Explorez les étapes clés de la construction d’infrastructures souterraines, telles que les galeries techniques. À travers un exercice corrigé, découvrez l’ordonnancement des travaux, l’étude des terrassements, le métré, et l’analyse des temps unitaires pour garantir une planification efficace et une gestion rigoureuse des ressources en génie civil.
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L’exercice corrigé en métré et étude de prix pour la construction d’une galerie technique est essentiel dans le domaine du génie civil. En traversant chaque étape, de l’ordonnancement des travaux aux études de durées et matériaux, nous avons vu comment un projet de construction requiert des calculs précis, une planification rigoureuse, et une gestion efficace des ressources.
Les différentes analyses et calculs réalisés tout au long de cette étude permettent de garantir la viabilité et l’efficacité d’un projet aussi complexe qu’une galerie enterrée. La précision dans l’estimation des volumes, des durées, et des coûts est indispensable pour le succès de l’ouvrage et la satisfaction des parties prenantes.
Cet exercice sert de guide pour les professionnels et étudiants en génie civil, mettant en lumière l’importance d’une approche systématique dans la gestion de projets de construction. La compréhension et l’application de ces concepts sont fondamentales pour mener à bien des projets d’infrastructures dans un contexte de plus en plus compétitif et exigeant.
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